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Un peu d’histoire

Des origines à nos jours

Réputée au moyen-âge pour le pèlerinage de son saint, la ville connut un développement sans précédent. Aujourd’hui, même si le culte de Gilles est moins pratiqué, la ville demeure une étape pèlerine sur le chemin de Saint-Jacques.


Aux origines, Gilles

Habilement forgée vers l’an mil par les moines eux-mêmes, la légende du saint prétend qu’Aegidius, grec de famille illustre natif d’Athènes, aurait quitté son pays pour fuir la renommée que lui valaient sa vie d’ascète et ses nombreux miracles.

Passant par Rome et Arles, il trouve d’abord refuge sur les rives du Gardon auprès de l’ermite Vérédème. Cependant, craignant que sa popularité nuise à son compagnon, Gilles part en quête d’un autre ermitage qu’il trouve près de l’embouchure du Rhône dans la vallée du roi goth Flavius, ou Wamba selon une variante de la légende qui raconte qu’au cours d’une partie de chasse, poursuivie par la meute royale, une biche vient se réfugier auprès de Gilles. Découvrant l’ermite blessé par la flèche d’un chasseur, le roi ému lui offre la « Vallée Flavienne » et l’encourage à y bâtir un monastère.

Prospérité

Située au nord d’une agglomération antique identifiée avec la Rhodanousia grecque, le site médiéval de Saint-Gilles prend son essor à partir du XIe siècle grâce à la présence du monastère bénédictin influent et prospère.
Mentionnée dès 814, d’origine incertaine, l’abbaye doit sa grande renommée au pèlerinage du tombeau de son fondateur légendaire, invoqué pour la libération des prisonniers et la guérison des infirmités et les maladies. Dans le même temps, la ville connaît une période de prospérité économique grâce au commerce et devient une cité portuaire importante du bassin méditerranéen. Les marchands, les voyageurs, les pèlerins en partance pour la Terre Sainte animent ce lieu fortifié et assurent la renommée du saint et de la ville, fief de Raymond de Saint-Gilles, comte de Toulouse, l’un des chefs de la première croisade. Dès le XIIe siècle, Saint-Gilles devient le quatrième lieu de pèlerinage de la chrétienté médiévale après Rome, Jérusalem et Saint-Jacques de Compostelle.

Au XIXe siècle, le percement du canal du Rhône à Sète laissera un temps croire à un renouveau de la ville.
L’agriculture, notamment l’arboriculture, et la culture de la vigne seront à l’origine d’une nouvelle évolution de la ville.